Partis pris, ou quarante années d’articles publiés par Marc Fumaroli dans la presse, paraît dans la collection Bouquins, précédé d’un essai-préface de Maxence Caron sur La Pensée de Marc Fumaroli.

Loin des idées préconçues, l’on y apprendra que l’oeuvre de Fumaroli n’est pas celle d’un érudit parmi d’autres ou d’un simple historien littéraire sophistiqué, mais celle d’un authentique et considérable penseur.

De L’Age de l’éloquence au Sablier renversé, de L’Ecole du silence à La République de Lettres, en passant par L’Etat culturel et Paris-New York, Fumaroli, écrivain de haut style, a déployé une remarquable lecture de l’histoire en général et de la destinée de l’Europe en particulier, tout en méditant sur les fins dernières, sur le sens de la sagesse, sur la vie de l’homme et celle de l’artiste, sur les conditions de la parole et celles de l’émergence de l’oeuvre d’art. Toutes choses dont l’essai de Maxence Caron montre l’imperturbable cohérence et qu’illustre précisément la belle totalité de ces Partis pris. Fort de l’intemporalité dont il se nourrit, Marc Fumaroli, en irremplaçable auteur de « considérations inactuelles », intervient ici de manière décisive dans les questions politiques, esthétiques et littéraires de son temps.

 

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