Le « Heidegger » de Caron vu par Alain de Benoist, automne 2005

« On sait que pour Heidegger, la métaphysique de la subjectivité est au fondement même de la modernité, dont elle légitime en quelque sorte l’indifférence à la vérité. La subjectivité (le moi, éventuellement élargie en un nous) résulte de l’activité phénoménalisante de l’ipséité (le soi). Prenant appui sur la différence entre le moi et le soi, Heidegger part en quête de ce qui rendra le soi à ce qui lui est propre (eigen), cet être-soi-même-en-propre seul capable de le révéler comme celui qui désigne vers l’être comme vers son fond. Sujet difficile, on le voit, mais au sens propre essentiel, auquel Maxence Caron consacre un ouvrage véritablement monumental Continuer à lire « Le « Heidegger » de Caron vu par Alain de Benoist, automne 2005″