Sur « Microcéphalopolis »

La Nef, n°201, février 2009

Maxence Caron, dont le talent philosophique est connu, revient cette fois comme romancier et il nous donne un petit chef-d’œuvre.

Le style y est impressionnant. On perçoit immédiatement que l’auteur est attiré par tout ce qu’il y a de plus noble, nourri des plus grands ; il retravaille de fond en comble la langue et sa texture, en un acte simultané de renouvellement et d’hommage afin de nous offrir une langue inédite de beauté et de vigueur, combative, pleine d’humour, de hardiesse et d’harmonie, dans une alchimie qui semblait impossible en ce siècle vagissant. Continuer à lire « Sur « Microcéphalopolis » »