« L’homme sans Dieu est si misérable »
A propos du nouveau roman de Maxence Caron [1]
L’insolent, c’est le titre du nouveau roman que Maxence Caron vient de publier. Il figure parmi les nombreuses publications philosophiques, musicologiques et littéraires de ce jeune auteur surdoué dont nous avions ici même présenté La Vérité captive, signalée à l’époque comme « la plus riche œuvre philosophique publiée ces dernières décennies »[2]. De L’insolent nous pourrions dire, si nos connaissances littéraires étaient plus étendues, qu’il est sans doute le plus insolent roman écrit ces dernières décennies, car il s’y manifeste à chacune de ses 602 pages cette liberté de l’insolence mystique si caractéristique de cette nouvelle étoile Maxence Caron qui « regarde la Vérité afin de rire avec insolence de ce qui n’est pas elle et d’aimer au contraire tout ce qui exprime cette Vérité ».
Ayant jeté son éclairante lumière misanthrope sur ce qu’il conçoit comme enfer et purgatoire, Maxence Caron mène son lecteur au paradis « où l’âme fait mémoire de ce qu’elle contient et dont la décision la dépasse ». Continuer à lire « A lire dans le « Luxemburger Wort » : « L’Insolent. Le nouveau roman de Maxence Caron », par Jean-Jacques Flammang »