A lire dans le « Luxemburger Wort » : « L’Insolent. Le nouveau roman de Maxence Caron », par Jean-Jacques Flammang

« L’homme sans Dieu est si misérable »

A propos du nouveau roman de Maxence Caron [1]

 

L’insolent, c’est le titre du nouveau roman que Maxence Caron vient de publier. Il figure parmi les nombreuses publications philosophiques, musicologiques et littéraires de ce jeune auteur surdoué dont nous avions ici même présenté La Vérité captive, signalée à l’époque comme « la plus riche œuvre philosophique publiée ces dernières décennies »[2]. De L’insolent nous pourrions dire, si nos connaissances littéraires étaient plus étendues, qu’il est sans doute le plus insolent roman écrit ces dernières décennies, car il s’y manifeste à chacune de ses 602 pages cette liberté de l’insolence mystique si caractéristique de cette nouvelle étoile Maxence Caron qui « regarde la Vérité afin de rire avec insolence de ce qui n’est pas elle et d’aimer au contraire tout ce qui exprime cette Vérité ».

Ayant jeté son éclairante lumière misanthrope sur ce qu’il conçoit comme enfer et purgatoire, Maxence Caron mène son lecteur au paradis « où l’âme fait mémoire de ce qu’elle contient et dont la décision la dépasse ». Continuer à lire « A lire dans le « Luxemburger Wort » : « L’Insolent. Le nouveau roman de Maxence Caron », par Jean-Jacques Flammang »

« L’Insolent. Le nouveau roman de Maxence Caron », par Jean-Jacques Flammang

« L’homme sans Dieu est si misérable »

A propos du nouveau roman de Maxence Caron [1]

L’insolent, c’est le titre du nouveau roman que Maxence Caron vient de publier. Il figure parmi les nombreuses publications philosophiques, musicologiques et littéraires de ce jeune auteur surdoué dont nous avions ici même présenté La Vérité captive, signalée à l’époque comme « la plus riche œuvre philosophique publiée ces dernières décennies »[2]. De L’insolent nous pourrions dire, si nos connaissances littéraires étaient plus étendues, qu’il est sans doute le plus insolent roman écrit ces dernières décennies, car il s’y manifeste à chacune de ses 602 pages cette liberté de l’insolence mystique si caractéristique de cette nouvelle étoile Maxence Caron qui « regarde la Vérité afin de rire avec insolence de ce qui n’est pas elle et d’aimer au contraire tout ce qui exprime cette Vérité ».

Ayant jeté son éclairante lumière misanthrope sur ce qu’il conçoit comme enfer et purgatoire, Maxence Caron mène son lecteur au paradis « où l’âme fait mémoire de ce qu’elle contient et dont la décision la dépasse ». Continuer à lire « « L’Insolent. Le nouveau roman de Maxence Caron », par Jean-Jacques Flammang »

Les « Clairefontainer Studien » (Band 8) pensent « La Vérité captive » comme « le plus important écrit philosophique de ces dernières décennies »

(Voir sur le site de la SCJF )

Le volume 8 de la collection « Clairefontainer Studien » vient de paraître sous le titre Dieu étant… Diverses Perspectives.  Le P. Jean-Jacques Flammang, Prêtre du Sacré-Coeur et directeur de la revue « Heimat und Mission », y rassemble une vingtaine d’articles où il présente des livres de philosophie, de théologie, de littérature ou de science. En commentant ces récentes publications, il se donne comme objectif d’ouvrir la pensée davantage aux problématiques qui essaient de repenser Dieu après sa prétendue mort.

Partant d’une critique de l’exclusion de Dieu du champ scientifique par le fameux « Et si Deus non daretur », il montre comment l’homme garde pourtant son caractère exceptionnel que le tournant anthropologique de la pensée moderne ne nie pas, mais dont il ne tire pas les conséquences qui semblent s’imposer : repenser Dieu dans sa différence fondamentale pour ressaisir la réflexivité humaine en sa propre source. A plusieurs reprises Jean-Jacques Flammang se réfère à Maxence Caron dont « La Vérité captive » est à son avis le plus important écrit philosophique de ces dernières décennies. Trois articles lui sont consacrés. D’autres articles concernent les éminents penseurs du XXe siècle que sont Whitehead, Frank et Ladrière, ou encore les travaux de Jean Greisch, Yves Ledure, André Léonard, Francis Wolff et Wolfgang Smith Continuer à lire « Les « Clairefontainer Studien » (Band 8) pensent « La Vérité captive » comme « le plus important écrit philosophique de ces dernières décennies » »

« Le Chant du Veilleur », par Jean-Jacques Flammang : « A propos du grand Poëme Symphonique de Maxence Caron »

Le Chant du Veilleur :

Une exceptionnelle louange à la gloire de Dieu


Dans des vers qui n’ont rien à envier à ce que la littérature française a produit de meilleur, Maxence Caron vient de publier « Le Chant du Veilleur »[1] qui exalte la gloire de Dieu en faisant découvrir par la Voie de Vérité du Verbe la Substance au-dessus des Cieux ainsi que l’Infinité qui est en l’homme, « la pensée, la réflexivité fractale dont sourd toute conscience et qui prend issue de Transcendance, la liberté, de Dieu l’image. »

C’est ainsi que le Veilleur, « à l’heure où on prend son pot de chambre pour un océan », proclame l’Indicible, la Substance devers l’homme, qui dit seule à vrai « Je suis », Dieu, la Différence infinie, l’Amour sans limites. Et le poète atteste avec gratitude : « Tu fus, Tu seras, Tu es de toute pensée l’Initiateur vers Toi » ; et encore : « j’ai libéré la pensée, j’ai démasqué l’engeance spéculatoire qui fait captive la Vérité et d’un mouvement contraire, en retour se rend captive en agressant le propre fond de l’âme régie par la quintessence trinitaire ». Continuer à lire « « Le Chant du Veilleur », par Jean-Jacques Flammang : « A propos du grand Poëme Symphonique de Maxence Caron » »

« Le christianisme face au tournant anthropologique », par Jean-Jacques Flammang scj

Cf. ici, l’article du P. Flammang, qui met en perspective les travaux de Wolfgang Göbel, Yves Ledure et Maxence Caron.

Le texte :

Le christianisme face au tournant anthropologique

Sortir du paradoxe moderne

La modernité entrevoit sa nouveauté sans la comprendre

Pour beaucoup la modernité commence en Europe après l’humanisme de la Renaissance. Être moderne signifie alors souscrire aux principes qui répondent efficacement au scepticisme si prononcé du 16e siècle en trouvant dans la subjectivité libre le garant de toute certitude.

De cette approche se déduit la thèse souvent répétée : le discours métaphysique omniprésent dans la période dite pré-moderne cède la place à une approche anthropologique dont les principes régissent désormais l’ensemble du savoir et du pouvoir, de la pratique, de l’esthétique et de la vie.

Ce déplacement du métaphysique vers l’anthrologique caractérise au mieux la modernité de l’Aufklärung et des Lumières.[1] Descartes avait mis au centre de sa philosophie anti sceptique comme fondement certain non plus une réalité extérieure au sujet, mais bien le cogito lui-même : « je pense, donc je suis » devient le fondement inébranlable de toute connaissance certaine. En refusant le statut de science à toute connaissance qui n’est pas liée à l’intuition sensible, Kant  avait critiqué et purifié l’entendement humain. Quant aux philosophes des Lumières, ils avaient tiré de ces positions anthropocentriques les conclusions théoriques et pratiques qui s’imposaient au plan politique et social. Toutes ces prises de position caractérisent la modernité qui influence jusqu’à nos jours de façon déterminante la compréhension du monde de l’homme européen.

Quelle est dans ce contexte la place du christianisme ? Continuer à lire « « Le christianisme face au tournant anthropologique », par Jean-Jacques Flammang scj »