Le P. Jean-Jacques Flammang parle de « Pages » et revient sur l’impact de « La Vérité captive »

A propos du dernier livre de Maxence Caron

Manifestation de l’Essentiel

Ecoute attentive de grandes œuvres musicales et ouverture sur de nouveaux horizons

Pages. Le Sens, la musique et les mots

On a appris à connaître Maxence Caron comme un des plus audacieux et des plus profonds penseurs contemporains. La Vérité captive, le premier tome de son Système nouveau de la philosophie et de son histoire passée, présente et à venir [1] est à notre avis la plus riche oeuvre philosophique écrite ces dernières décennies. Le lecteur y retournera souvent, car cette oeuvre magistrale a bouleversé de fond en comble les cadres jusqu’alors quasi unanimement acceptés pour les ouvrir sur de nouveaux horizons.

De l’Essentiel, on recommence désormais à parler autrement, et la philosophie ne se taît plus sur l’Etre sous prétexte d’un nécessaire et inéluctable agnosticisme relativiste et relativisant.

Il est vrai, après avoir pris contact avec la pensée de Maxence Caron[2], on reste perplexe devant sa richissime lumière interprétative, mais on pressent aussi qu’il ne sera plus possible de retourner à la chose métaphysique, comme si rien ne s’était passé. La Vérité captive a été libérée et recommence à captiver la pensée contemporaine qui devient de plus en plus réticente aux avancées destructrices de notre outre-modernité.

Ce que Maxence Caron a si magistralement montré pour la marche de la philosophie, il le fait comprendre aussi par une écoute attentive de grandes œuvres musicales. Continuer à lire « Le P. Jean-Jacques Flammang parle de « Pages » et revient sur l’impact de « La Vérité captive » »

Regard sur « La Vérité captive », par le P. Jean-Jacques Flammang

Au moment où le Christ advient

Un nouveau système de la philosophie et de son

histoire

A propos de La Vérité captive de Maxence Caron

par le P. Jean-Jacques Flammang

Depuis quelques années, la pensée occidentale manifeste un intérêt accru pour la métaphysique de l’être.[1] Alors que la philosophie moderne s’était de plus en plus distanciée de la question de l’être pour ne mettre en lumière que la différence ontologique entre l’être et l’étant, la pensée récente se positionne à nouveau face à la  Différence fondamentale qu’est la Trinité, en pensant avec le Christ l’être non plus exclusivement comme être de l’étant, mais bien comme être en soi, comme être en tant qu’être, comme Principe.

Séparer la philosophie de la théologie, c’était une décision devenue nécessaire en 1277, date charnière pour interpréter la marche de la pensée occidentale telle que la comprend Maxence Caron[2]. Sur quelque 1100 pages, le brillant philosophe développe la première partie de sa nouvelle façon de comprendre l’enjeu et l’histoire de la pensée métaphysique.[3] Continuer à lire « Regard sur « La Vérité captive », par le P. Jean-Jacques Flammang »