« Le Chant cathédral » par Philippe Barthelet

Maxence Caron, Le Chant cathédral, Les Belles Lettres, 1120 pages, 65€

« MONUMENTAL. À l’aune de son intention métaphysique et poétique, la plupart des contemporains de l’auteur semblent mesquins et pusillanimes – et par là menteurs. Ils font comme si la littérature n’était pas morte, comme si la post-humanité s’en souciait encore… Comment écrire après la fin de tout, au-delà des faux-semblants et de leur routine hypnotique ? Revenir à l’impérissable Parole, puisqu’il a plu à Dieu de s’appeler le Verbe, revenir s’il le faut à ce français de la Renaissance, qui peut nommer tout ce qui est sous le ciel, et au-delà. “À nous deux” : ce pourrait être la devise de ce nouveau Jacob qui vole dans les plumes de l’ange À-quoi-bon, lequel nous endort et nous tyrannise. »

Philippe Barthelet

Dans Valeurs Actuelles, numéro du 16 juillet 2025

Parution : « Immédiates III » de Maxence Caron

Maxence Caron a de nouveau choisi La Cinquième Saison pour publier un nouvel ouvrage : Immédiates III

On trouvera ainsi le texte dans le 27e numéro de la revue, numéro dirigé par Romain Debluë pour les Editions de l’Aire : 

La Cinquième Saison, n° 27, été 2025, « La littérature au grand jour ».  

NB : les deux ouvrages Immédiates I et Immédiates II ont été publiés respectivement dans le numéro 24 et le numéro 26 de la même revue.

Elisabeth Bart, « La Recherche du Royaume »

Elisabeth Bart, qui fit paraître chez Pierre-Guillaume de Roux la première édition de son livre, désormais classique, Les Incandescentes (réimprimé aux Editions R&N ), a publié ces derniers mois La Recherche du Royaume (Ed. Ovadia).

L’ultime chapitre de son ouvrage est consacré à l’oeuvre de Maxence Caron, et notamment à son roman L’Insolent.

Parution du « Chant cathédral »

Parution de la 1e partie du Chant cathédral (chants 1 à 40).
La 2e partie (les chants 41 à 100) a été achevée récemment par Maxence Caron et paraîtra dans les prochains mois.

Le Chant cathédral : Poëme épique et perpétuel, (chants 1 à 40), Les Belles Lettres, 2025, 1120 pages

NB : certains libraires en ligne indiquent 650 p., c’est une erreur : pour les détails s’en référer toujours au site de l’éditeur : 1120 p.

« Je dis le chant nouveau dont la tonalité jusqu’alors introuvable a dépassé le ventre des avenirs humainement déductibles. »

Maxence

Présentation de l’éditeur :

« Avec ses 40 000 versets, Le Chant cathédral est le plus long poème jamais écrit par un homme seul. Dans cette épopée qui est à la fois celle de l’humanité, du sacré, de l’histoire, de l’Ultime, et du langage creusant en un style illimité la profondeur de son propre mystère, Maxence Caron déploie une œuvre d’art totale. Les quarante premiers chants qui composent ce volume sont répartis en neuf livres (parmi lesquels le Chant de solitude, la Cantate anadyomène, les Symphonies de psaumes…) et font sentir à toutes nos facultés la présence inouïe d’un monde que le bruit du siècle jusqu’alors recouvrait.

Après avoir voulu donner ses fondations définitives à la philosophie en une tétralogie monumentale (publiée aux Belles Lettres entre 2018 et 2023), l’auteur peut laisser le Poëme s’épanouir comme la vocation qui se joint à la source même de la pensée. Ne requérant du lecteur aucune initiation, la poésie occupe la plus haute place : si la Philosophie dévoile en effet le lieu de la Vérité, le Poëme, lui, habite ce lieu. Lorsque la philosophie découvre l’emplacement du sanctuaire, la poésie y entre pour y vivre. Le Chant cathédral vit ainsi dans cet excès de grâce que sa parole trouve, ce pourquoi ce grand Poëme qui se fond en un souffle qu’on n’avait plus entendu depuis les origines, est affaire de « trouveurs » – ou, disait-on jadis, de « trouvères ». Par la force de son style et sa richesse instauratrice, par cette puissance verbale en incessant renouvellement, Le Chant cathédral est œuvre de l’ivresse dont vit, par-delà le temps, la vocation d’un « trouveur » consacré.

D’une vertigineuse créativité, Maxence Caron est l’un des grands stylistes de notre langue. Tout à la fois lyrique et colérique, affectueux et pamphlétaire, prévenant et altier, il sait aussi bien manier l’ironie et le sublime : sachant jouer de tous les registres émotionnels et tenant en main tous les instruments de musique, il invente ici une poésie orchestraleque l’on n’a jamais vue. Une renaissance littéraire s’y accomplit, dans la victoire du verbe. »

Sur le site des Belles Lettres

Cliquer ici pour lire un extrait

Parution des « Oeuvres philosophiques complètes » de Cicéron dans « Bouquins »

Edition et traduction de Charles Appuhn, revue et complétée par Maxence Caron

Préface de Frédéric Albert Lévy

Ouvrage publié sous la direction de Maxence Caron, collection « Bouquins », 1376 pages

Ce volume contient :

La République (De republica)
Les Lois (De legibus)
Hortensius
Du bien suprême et des maux les plus graves (De finibus)
Tusculanes
La nature des dieux (De natura deorum)
De la divination (De divinatione)
Le destin (De fato)
Académiques 
Caton ou De la vieillesse (De Senectute) 
L’amitié (De amicitia)
Les Devoirs (De officiis)


Avant-propos
Chronologie détaillée
Bibliographie complète
Table de concordances entre alphabets grec et latin
Notices et notes (avec traduction des citations latines et grecques)