Le monumental « Heidegger » de Maxence Caron : nouvelle édition aux Belles Lettres

Parution de la nouvelle édition

Heidegger — Pensée de l’être et origine de la subjectivité, préface de Jean-François Marquet, Les Belles Lettres, 2025, 1770 pages, grand format (17 x 24)

Quelques coupures de presse :

Ouvrage couronné par l’Académie française 

« La synthèse la plus étendue qui ait été donnée de l’ensemble de la pensée heideggerienne. […] Une cathédrale. » (Libération, 5 mai 2005)

« Nul aujourd’hui ne devrait pouvoir parler de Heidegger sans être passé par cet ouvrage essentiel et sans être capable d’en discuter avec sérieux. » (Bulletin critique du livre français, n° 672, juillet-août 2005)

« Le livre de Maxence Caron est important non seulement par son volume mais aussi par son érudition. » (Marianne, avril 2005)

« Ce livre est à l’heure actuelle le seul ouvrage d’ensemble sur la pensée de Heidegger. » (Revue philosophique de Louvain, août 2006) 

« J’ai lu l’important ouvrage de Maxence Caron sur Heidegger et puis témoigner de toute l’admiration que je lui porte. La qualité de ce travail fécond et clair est très grande. » (Jean-Louis Chrétien)

« Malgré (ou grâce à ?) sa jeunesse, Maxence Caron a trouvé la charnière centrale à partir de laquelle se débrouille et s’éclaire la forêt heideggerienne. Il nous rend un Heidegger entier, et dans une écriture où le recours aux poètes suspend miraculeusement l’obstacle de la langue. C’est un livre comme j’aurais aimé en écrire. » (Jean-François Marquet) 

« Sujet proprement essentiel que celui auquel Maxence Caron consacre son ouvrage, un ouvrage véritablement monumental. On ne s’aventurera pas à résumer cette passionnante lecture de l’histoire métaphysique. On en saluera néanmoins la conclusion. À ceux qui trouvent « difficile » l’œuvre de Heidegger, on ne peut que recommander la lecture de Maxence Caron, l’un des meilleurs connaisseurs du sujet. » (Alain de Benoist, Éléments, automne 2005)

« En suivant pas à pas le chemin de Heidegger, nous accédons à la dernière grande pensée de l’Histoire. » (La Quinzaine littéraire, avril 2005)

« La monumentale étude de Maxence Caron constitue aujourd’hui l’unique commentaire systématique de l’œuvre de Heidegger prise dans son intégralité, et la seule qui prend les moyens de la restituer à sa cohérence interne. » (France Catholique n° 2973, avril 2005)

« Le gigantesque ouvrage de Maxence Caron dont il faudrait plusieurs dizaines de pages pour pouvoir honnêtement rendre compte, est très certainement la meilleure « introduction » à Heidegger. Personne ne pourra lui refuser son sérieux, l’ampleur et la précision de ses vues, les qualités de son écriture et de ses références. » (Bulletin critique du livre français, juillet-août 2005)

Nouvelle édition du « Traité de l’art » de Maxence Caron

En ce mois d’octobre, les éditions Séguier impriment une nouvelle édition du Traité de l’art de Maxence Caron. Le livre était épuisé depuis quelque temps.

Maxence Caron, De l’art comme résistance à l’implication politique, Séguier, 2015, 632 pages

Les « Oeuvres philosophiques complètes » de saint Augustin dans les « Classiques favoris »

couv-st-augustin

Œuvres philosophiques complètes

de saint Augustin

Traductions sous la direction de Jean-Joseph-François Poujoulat et Jean-Baptiste Raulx. Traduction des Confessions par Pierre de Labriolle.

3 312 pages avec index général et table des matières détaillée.

2 volumes de grand format, reliés, sous coffret.

Tome I

Préface de Maxence Caron
Note sur la présente édition
Repères biographiques
Notice chronologique sur les oeuvres

Confessions
Les Soliloques
De l’immortalité de l’âme
De la vie bienheureuse
Du Maître
De l’ordre
Contre les académiciens
De la grandeur de l’âme
Traité du libre arbitre
Traité de la musique
Des moeurs de l’Église catholique
De la vraie religion
La Règle de saint Augustin
Explication du Sermon sur la Montagne
Quatre-vingt-trois questions
De la foi aux choses qu’on ne voit pas
De la foi et du symbole
De la foi et des oeuvres
Des hérésies
De l’utilité de la foi
Des deux âmes
Conférences entre saint Augustin et Fortunat
Contre Adimantus
De la nature du bien

Tome II

Enchiridion ou le Manuel
Du combat chrétien
Le catéchisme
De la continence
De ce qui est bien dans le mariage
De la sainte virginité
Avantages de la viduité
Des unions adultères
Du mensonge
Contre le mensonge
Du travail des moines
De la divination des démons
Des devoirs à rendre aux morts
De la patience
Du symbole
De la discipline chrétienne
Du cantique nouveau
De l’utilité du jeûne
De la ruine de Rome
La Trinité
La Cité de Dieu

Index général
Table des matières détaillée

Les Sermons de saint Augustin, par Richard Millet

Couverture 'Bouquins' Saint Augustin

Les sermons de Saint Augustin

Comme Bach ou comme Rembrandt, Augustin opère la synthèse de ce qui le précède et qu’il expose à son temps. 

Par Richard MILLET

Supplément littéraire de L’Orient-Le Jour (nº 99, août 2014)

Possidius, le disciple qui a fermé les yeux de Saint Augustin sur son lit de mort, disait qu’une vie tout entière ne suffirait pas pour lire et méditer l’œuvre du « docteur des docteurs », le plus grand des Pères de l’Église, penseur considérable dont les écrits n’ont cessé de nourrir l’Occident, même les protestants et les agnostiques, et cela sans éclipse, au Moyen Âge comme à la Renaissance, au XVIIe siècle comme à notre époque, où un Gérard Depardieu a lu, à Notre-Dame et ailleurs, avec un succès considérable, des extraits des Confessions – un des textes les plus extraordinaires de la littérature universelle.

On connaît les épisodes majeurs de la vie de cet Africain du Nord, depuis sa naissance à Thagaste, en 354, dans l’actuelle Algérie, où il sera élevé de façon chrétienne par sa mère, Monique (son père, lui, se convertira sur le tard), jusqu’à sa mort, en 430, à Hippone (l’actuelle Annaba), assiégée par les Barbares : une jeunesse dédiée en partie aux plaisirs et à l’étude de la rhétorique (à Carthage puis à Rome), la vie hors mariage avec une femme dont il aura un fils, la rencontre avec Saint Ambroise, la voix qu’il entend dans un jardin de Milan et qui le somme de lire l’Évangile, sa conversion, son baptême, la mort de sa mère, son retour en Afrique du Nord, sa nomination à l’évêché d’Hippone, la mort de son fils, et une activité monumentale d’écriture, dont émergent, outre Les confessions, La cité de Dieu, La Trinité, les Dialogues philosophiques et ces Sermons, qui n’avaient pas été réédités depuis le XIXe siècle.

Le volume de la collection « Bouquins » fait plus que combler une lacune : il nous montre, dans une traduction du XIXe, un Augustin dans son exercice oratoire quotidien : plus de 500 sermons, chacun d’eux présentant « une pars totalis, une partie totale de la pensée augustinienne, un miroir où son œuvre se condense, s’intensifie, se concentre », les 183 premiers sermons ayant été regroupés ensemble, car consacrés à l’« éclaircissement de passages de la Bible », écrit Maxence Caron, remarquable préfacier et maître d’œuvre de cette édition. Leur effet sur les fidèles était tel qu’ils ne constituaient pas seulement un prêche mais aussi une oraison dont le style (car Augustin est aussi un immense écrivain) nous les rend encore infiniment sensibles.

De quoi parlent ces sermons ? Continuer à lire « Les Sermons de saint Augustin, par Richard Millet »